jeudi 31 juillet 2014

Une substance pour retarder les pertes de mémoire

         Avec l’âge, les capacités de la mémoire peuvent être altérées. Des chercheurs du cluster Neurocure de Berlin (Allemagne) et de l’Université Karl-Franzens de Graz (Autriche) ont démontré qu’une substance naturelle, la spermidine, pourrait être une solution à cette diminution de la mémoire. 

         Chez l’homme, la capacité à mémoriser diminue vers cinquante ans, et ces difficultés s’accélèrent avec l’âge. Le déclenchement de la démence serait lié à l’agrégation de protéines. Celles-ci s’accumulent au cours du temps dans les cerveaux d’espèces telles les mouches, les souris et également les humains.
         La spermidine, qui se trouve dans le corps humain, ainsi que chez de nombreux animaux, augmen- terait les performances cognitives de personnes atteintes de maladies liées à la mémoire. Stephan Sigrist (Université libre de Berlin) et Frank Madeo (Université Karl-Franzens de Graz) ont montré que cette molécule avait un rôle d’autophagie en déclenchant un processus de nettoyage au niveau cellulaire. L’introduction de petites quantités de spermidine fait diminuer de façon significative la quantité d’agrégats de protéines dans les cerveaux des animaux concernées, et les capacités de mémorisation sont accrues.
         Désormais, les chercheurs s’attachent à voir s’il est possible de retarder l’apparition de la démence avec l’injection de spermidine. Les études des patients sont leur prochaine cible.

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